Pour Saïd Ennjimi, ex arbitre international et consultant pour la chaîne l’équipe. la VAR, rajoute plus de pression pour les arbitres. Avant « On avait moins de pression » !

Interview L’équipe du samedi 14 mai 2022 interview

« Pensez-vous, a contrario, que le VAR diminue la pression sportive sur les arbitres, notamment en fin de saison ?

« Non. Sur le plan humain, je pense plutôt qu’il en rajoute ! Car quand une erreur manifeste a été corrigée par le Var, l’arbitre central sait immédiatement qu’il s’est trompé, que son erreur est mise en lumière et surtout que ça note personnelle en sera affectée. À l’image d’un gardien qui a commis une boulette, cela peut le perturber psychologiquement pour le reste de son match »

Interview L’équipe du 19 février 2024

Une nouvelle remise en cause de l’arbitrage suite au match Reims-Lens (1-1) lors de la 22e deuxième journée de Ligue 1 joué le dimanche 18 février 2024.

Pour le cas du tacle de Joseph Okumu (Reims) sur la cheville de Przemyslaw Frankowski, ce n’est pas pour Saïd Ennjimi l’utilisation du VAR mais l’interprétation qui est en cause.

« Il y a une répétition d’erreurs qui semble mécanique, sur les évidences, qui ne sont pas détectées par le VAR, ou pas prises en considération par les arbitres sur le terrain, cette action à Reims, on ne peut que basculer du jaune rouge, et c’est là que le VAR est intéressant normalement. Il permet de statuer sur les cartons entre « orangés ». Ma seule explication, c’est qu’ils sont sous une pression terrible, qui les amène à ce genre d’erreur, il faudra peut-être s’interroger sur le maintien du VAR ».

« La vidéo, c’est bien si c’est binaire. Là c’est catastrophe sur catastrophe. »

« Je suis un peu dépité, je ne vois pas moins de polémiques qu’avant, au contraire, ça n’arrête pas. Le VAR crée trop de pression, trop d’attentes, or c’est impossible de robotisée à 100 % l’arbitrage. Toutes les décisions ou presque sont contestables. »